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Louis FILLEY

Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis.
Maréchal de camp.


Fils de ... petit fils de Louis Filley, Bailli de Monts
Né  vers 1652  sûrement à Monts Saint Sulpice (89)
Tué le 09 Décembre 1705 au siège de Nice.


 

Fonction(s) : ingénieur du roi ; capitaine au régiment de Vendôme ;
inspecteur des Bâtiments du roi ; directeur des fortifications des places approchant l'entre-Sambre-et-Meuse ;
brigadier des camps et armées du roi ; maréchal des camps et armées du roi ; directeur des travaux du siège de Landau ; directeur des travaux du siège de Nice
Remarques biographiques :
Chevalier de l'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem (10/02/1685) et chevalier de l'ordre de Saint-Louis (13/02/1697).


Petit-fils de Louis Filley, bailli du Mont Saint-Sulpice. Il a une jeunesse « aventureuse », s'étant enfui de la maison paternelle et ayant été recueilli par un puissant seigneur à la cour. Frappé de la physionomie spirituelle et décidée de cet enfant, il se chargea de son avenir.

Il débute dans le métier des armes vers l'âge de 18 ans, son intelligence et sa bravoure le firent avancer rapidement. Il est ingénieur du roi (1677). Il obtint une compagnie au régiment d'infanterie de Vendôme par commission du 01 août 1680.

sert à un grand nombre de sièges sous Vauban, inspecteur des Bâtiments du roi sur le chantier de la rivière de l'Eure (1684-1688), capitaine au régiment de Vendôme, ingénieur à Philippeville (…1691…), directeur des fortifications des places d'entre Sambre-et-Meuse, (1693-1698) où il serviit avec beaucoup de distinction à la défense de Huy en 1694 puis de Namur en 1695.

Le lundi 10 octobre 1695 à Fontainebleau, le Roi Louis XIV, donna un brevet de Brigadier à Louis Filley ingénieur qui a bien servi à dans Namur. reférence

Brigadier et ingénieur en chef au siège d'Ath (1697), brigadier (…1698 ?…), puis maréchal des camps et armées du roi à la bataille de Spire en1703. Directeur des travaux du siège de Landau (1703), puis à Nice (1705) où il est commandant en chef des ingénieurs.

Il est tué en décembre 1705 au siège de Nice par un boulet de canon qui le décapite alors qu'il examinait l'effet d'une batterie au côté du maréchal de Berwick.

Le duc de la Feuillade en fait un portrait élogieux en avril 1705 dans une lettre adressée à Chamillart : « […] il est plein de capacité et de bonne volonté. Il a même une douceur dans l'esprit qui l'empêche d'être aussi abondant dans son sens que le sont ordinairement MM. les ingénieurs ; ses lumières ne lui ôtent point l'envie de se servir de celles des autres [...] ».

A noter également qu'il a deux neveux qui seront aussi des militaires de haut niveau aussi spécialites du genie. Edmé Filley de la barre , tué au siège de Fribourg en 1713 et Pierre Filley de la coste, auteur de nombreux plans de défense (ile d'Aix , Brest..) Commandeur de l'ordre de saint Louis . Il décèdera en 1779 à Thionville.

L'Yonne qui compte aussi un personnage important à l'époque : Vauban .

Sources bio-bibliographiques :
· Augoyat (Antoine-Marie), « Notice historique sur le lieutenant-général Filley de la Cote du corps du génie », Le spectateur militaire, 1836, t. XXI, p. 534-535.
· Cornat (abbé), Notice religieuse, historique, archéologique et statistique sur le Mont-Saint-Sulpice, Auxerre, Perriquet, 1849, p. 73.
· Correspondance de Louvois, édité par R. Masson et T. Sarmant, Paris, CTHS, [à paraître], t. III.
· Demarsy (A.), « Liste des chevaliers de l'ordre de Saint-Lazare de Jérusalem et de Notre-Dame de Mont-Carmel de 1610 à 1736 », Revue héraldique, historique et nobiliaire, publiée par M. L . Sandret, nouvelle série, t. III, 1867, p. 321.
· Griffet (Henri), Recueil de lettres : pour servir d'éclaircissement à l'histoire militaire, La Haye, A. Boudet, 1764, t. VII, p. 70 (de Louvois à Boufflers, 5 mai 1691).
· Lettres historiques contenant ce qui se passe de plus important en Europe, La Haye, A. Moetjens, 1706, t. XXIX, p. 22.
· Mémoires militaires relatifs à la succession d'Espagne sous Louis XIV, édité par Pelet, Paris, Imprimerie royale, 1842, t. V, p. 119.
· Table ou abrégé des 135 volumes de la gazette de France, Paris, impr. de la gazette de France, 1767, t. II, p. 147.

Aujourd'hui, à Nice, rue sincaire, une caserne construite en 1822, porte son nom.

 

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